Cinquantenaire et IRPA

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JEUDI 20 MARS 2025

C’est en plein sommet européen que nous sommes descendus à la gare de Bruxelles-Schuman pour nous rendre aux Musées royaux d’Art et d’Histoire du Cinquantenaire (MRAH) et à l’Institut royal du patrimoine artistique (IRPA), exceptionnellement ouvert à l’occasion de leurs portes ouvertes. Nous avons profité de cette belle journée printanière pour flâner dans le joli parc du Cinquantenaire et avons partagé le verre de l’amitié dans la Brasserie d’Autoworld. Bref, une journée variée, instructive et bien remplie, comme toujours à l’ARC.

En matinée :

Après quelques perturbations et des détours de circulation dûs au sommet européen, nous avons finalement rejoint le MRAH, un musée gigantesque et dont les collections nous donnent le sentiment d’être infinies. Chacun devait donc choisir, à l’aide du plan du musée, les parties qu’il souhaitait visiter. Par exemple, l’une de nos membres nous confie :

« Je suis venue au musée avec mon école quand j’étais petite car des fouilles trouvées dans le tumulus de ma région (Cortil-Noirmont) sont exposées ici. J’étais heureuse de revoir cette vitrine, modernisée depuis la visite de mon enfance ».

Claudine, membre de l’ARC

Dans l’ensemble une belle découverte qui donne envie de revenir au MRAH.

L’après-midi :

La raison principale de notre virée bruxelloise était la visite de l’IRPA. Ouvert une fois par an, cette visite est une chance unique de découvrir les coulisses du monde de la restauration et de la préservation du patrimoine : des laboratoires aux ateliers de conservation-restauration en passant par ses services de documentation.

Au cours de cet événement, il ne fallait pas manquer de curiosité et poser toutes ses questions aux experts du Patrimoine. Alors saviez-vous que la radiographie a permis d’identifier de fausses signatures, même sur des tableaux modernes ? Qu’en cas d’inondations, les pages des livres étaient séparées une par une par des bénévoles ? Qu’il peut exister plusieurs stratégies de restauration selon l’objectif recherché ? Qu’une restauration d’un tableau de Rubens peut coûter jusqu’à 200 000 € et prendre plusieurs années ? Ou tout simplement que les objets mobiliers artistiques abîmés sont stockés dans d’immenses congélateurs pour arrêter la détérioration ?


Qu’avons-nous retenu ?

Outre les nombreux apprentissages liés aux contenus et sujets de nos visites, nous avons débattu du prix d’entrée des musées. Il est en effet indispensable de verser une contribution lorsque l’on visite un musée. Celle-ci participe au financement de la vie quotidienne des institutions culturelles. Néanmoins, les musées proposent aussi de nombreuses réductions, voire des gratuités, aux visiteurs. Ils ouvrent également leurs portes gratuitement une fois par mois ou à l’occasion de certains événements (nocturne, etc.). Mais dans le cas de musées aux collections immenses comme celles du MRAH, ne faudrait-il pas permettre la gratuité aux habitants de la ville pour qu’ils puissent y revenir régulièrement, sans avoir recours à une carte (MuseumPass, Brussels Card, etc.) ? À réfléchir…